Gilets jaunes à Paris : Le bis repetita du Professeur K

Entendu sur Radio FMC où le professeur K persiste, confirme et renforce son propos antérieur après ce qui s’est passé à Paris :

« Seule la recherche de la solidarité locale de chacun chez soi (dans son quartier, sa commune, son canton, à son travail, chez les commerçants etc), plurielle et multiple, peut construire un mouvement .
Les tentatives de mettre des foules au même endroit sont une illusion (pratiquement et politiquement) : échecs certains pour le nombre de gens suffisants, manipulations diverses, rêveries funestes.
Les médias et les pouvoirs seront plus débordés par des milliers de petites actions partout, si elles sont à la fois sérieuses, sympathiques et inventives.
Elles seront sérieuses parce que face à son voisin, son boulanger etc, les fariboles utopiques ne passeront pas et qu’il faudra que tout le monde réfléchisse concrètement aux problèmes de toutes sortes.
Elles seront sympathiques (
 » bon enfant  » comme certains l’ont bien dit ) car face aux mêmes ce n’est pas l’esbroufe et l’agressivité qui ont la moindre chance de passer . Il faut être encore plus  » bon enfant  » . Le meilleur enfant possible.
Elles seront inventives car ce sera le seul moyen pour chaque groupe local de signifier qu’il existe, à sa façon . Et de rassembler chez lui le maximum de gens bien ( que les snobs et les va-t’en guerre se désolent ! ).
L’humour doit être au rendez-vous, pour attirer la bienveillance chez soi et dans tout le pays .
C’est un grand concours d’imagination créatrice plurielle que ce mouvement doit lancer partout, pour que la population dise la vérité de ce qu’elle est ( contre les rumeurs intéressées et les insultes ), de ce qu’elle vit et de ce qu’elle veut vivre, face aux vérités de l’Etat et de ses stipendiés.

Ce mouvement doit être ( il l’est déjà pas mal ) exactement le contraire de Nuit Debout.

C’est sa dispersion dans tout le pays, sa pluralité, son indépendance globale vis-à- vis des partis, syndicats et autres mouvements, c’est l’indépendance de chaque groupe local vis-à vis des autres, qui est la nature de ce mouvement sans chefs, sans porte-paroles officiels, sans idéologues brevetés, sans stars . Et c’est ce qui fait peur à tous les pouvoirs, de quelque espèce qu’ils soient.

Amen ! (bis repetita…)

 

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