E s’en va dins l’autre. D’asenarias pas çò que manca. Depuis l’icône Aylan charlisée, les « bonnes meurs » sur de vilaines morts, les qui ne sont plus Charlie, s’affichent. Les bleus sont partout, ça marseillaise à Lille au Championnat d’Europe de basket, en Angleterre à la Coupe du Monde de Rugby. Même quand les coqs ne sont pas sur le pré… De bonne guerre affirme le commentateur. Encore besoin ?
Putain la conf sur le climat tous le monde s’en branle. Délégations toutes, blanc-seing aux olitiques. Pas çò que manca.
A Bézier le Ménard affute ses canines, ignominise, fait le show devant les caméras des ournalistes à gogo n’ayant aucune riposte intelligente dans leurs questions… Presse monotypée. Fòrt lo tipe. Serions-nous faibles ? Le Spectacle dégueule nous, aucune esquive possible, mai d’aquò sèm los pauvres très riches, qui pourrait croire que l’Europe ne puisse pas ? Tant que ça ! A ne pas la voir, pas la vouloir, amène à se renfermer encore plus dans les nasses nationales :(. Tel que ça marche nous courons à la kermesse. Que de barrières, palissades, rouleaux de barbelés déroulés en frontières s’étalent sous nos yeux.
Alara siu anar al Grand Passa-Carrièra de Tolosa del Festenal Occitània… En place du Capitole lo Mercat dels productors, les Géants alignés et prêts a prener caminada, Joan Jaurès, lo Conte e la Contessa de Tolosa, lo Rei e la Reina d’Aragon, Simon de Monfort, Jonas, lo Pescaire de Venèrca, quelques grosses têtes, des chivalets montats pels calandrons, des élus estampillés, candidats aux régionales… Tot aquò en musique et rythme ballhat per l’Orchestre Harmonique de Venerque, Boha qui pòt, lo grop de musica de carrièra del Conservatòri… Lo www.festivaloccitania.com ‘s partit.
Allez te, abans de dintrar una pausa Porte de la Fontaine, la Pizzeria Belfort, al 2 carrièra Bertran de Born, chez Zoubir et Hafid. Lieu, cave, scène ouverte, prolixe en propositions, musiques, poésie, théâtre, cinéma, conférences, rescontres, répétitions en public, tremplin généreux, poêlon où se touille… Ce soir Bricodam, François Chapuis et Bernadette Mouillerac, est à pied d’œuvres. Tenue de chantier, salopettes blanches, casques, chevilles, écrous, vis, piano, pandeiro, percussions fines, porte-voix, micros sont dans leur boite à outils, prêts pour rénover la chanson française. Rès qu’aquo !!! Cal dire que i a de far. Non ?
Bidouilleuses de première, vocalistes d’envol, ne choisissent pas n’importe laquelle et n’importe qui. Te, Moustaki et sa révolution permanente, piano, perçus fines, duo, dual, ensemble avec elles sommes… Escudero en amourette, pandeiro, piano à la bahianaise… Métier, faut retaper, encoller, raccorder, alterner sur le clavier, travail bien fait, maitrise. 🙂 « 95 fois sur 100 » Tonton Georges a plan rason… C frais, vrai, riant d’intelligence et de duplicité, tout est là, à portée, nous saurons tout sur ce Zizi Perret blues percuté au clavier, « … le vrai, le faux, le laid, le beau, le dur, le mou, qui a un grand cou… » La promo se poursuit, Gainsbourg, Dassin aussi sur le bon de commande, les possibles sont tels qu’elles osent la césure vocale sonnante. « … tout petit devant une poupée qui ferme les yeux quand on la couche… », avant de rock n’ roller « Parlez-moi d’ amour » de la grande Lucienne Boyer. Alors les cops sont venus à cette première qui à n’en pas douter en appellera d’autres. Te, message au Café des Arcades de Montalaban. Les Bricodam à la guinguette ? Chiche !!! 🙂
Es l’ora de dintra. On the road, escoti en direct sur France Musique le concert de Waed Bouhassoun (voix et oud).Un omenatge al patrimòni cultural sirian. 🙂
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