« Une élégante étrangeté »

« Troublé..!! »  

Son mot du moment. Philippe Gaillard chez Olympe fait défiler ses Elégantes. Oui encore. Levat qu’aici, al de Gouges Teatre, ces présentes en imposent. Une Première pour les nombreux montalbanais et autres toulousains, cadurciens, gaillacois, montricounais e d’endacòm mai presents al vernissatge, e tanben per totis los autres à venir…   

Jamais vu depuis son retour de Mexico en 2004, où elle tint les murs du Pavillon français, la Mòstra « Una inquiétante extraneza » ressort à l’air libre, quitte ses emballages estampillés Ambassade de France et s’affiche « Une élégante étrangeté ». Théâtre encore. 

Comment ne pas les mirer ?Impossible. Invitent aux regards, vois, revois, avoir… Possible. Mannequins en jambes, silhouettes en mouvement, tailleurs, robes, pantalons, étoles, mousseline, soirée, fin de vèsprada… Cheveux aux beaux visages, couleurs d’yeux, lèvres aux rouges, bleu, gris, or soulignées…

Ses Elégantes n’an pas pres una rufa, as they were, are. Peintes à l’huile sur tissu enchâssé sur bâti de bois,marouflé à la Gaillard fashion. Y sommes. Il y a trois modèles d’après Galliano et Klimt ; Versace en concerne trois dont deux modèles de femmes à chapeau extravagant : le type du Directoire et des « Merveilleuses » à l’opposé de leur complémentaire masculin les « Incroyables ».

Au pied du podium, sur la table à livres, l’œuvre écrite de Gaillard. Philosophe, interrogateur de l’ère notre, de nous, de lui, s’entend.   

« La politique arriverait alors à l’image d’un pur jeu de société qui n’aurait d’autre fin que de gagner ou de perdre (la face) selon des règles seulement établies par un temps inconnu dont nul ne possèderait la clé du dénouement et où, en fin de compte, tout le monde se perdrait sempiternellement. »

Ligne du réel (2007)

Suivront « Les maîtres ne sont nulle part » (2010), « Écrits diplomatiques » (2011), « Nouvelles du monde II » (2011), « Écrits philosophiques – Thèses, essais, dissertation » (2014), « Écrits artistiques » (2016), « Écrits cinématographiques » (2017), « La déviation des sensations » (2018), tous aux Édition Baudelaire.

Quand aniretz al rescontre de ces Élégantes in moove, avant de redescendre l’escalier, allez jusqu’à la salle dite Foyer où ses derniers travaux, des couples peints à l’huile et craie sur fond noir sont alignés, tenues aux fils par des épingles à linge… Clunhada à la littérature de cordel…?

Philippe Gaillard est en résonnance avec sa ville d’arts, en filiation avec ses pairsde l’École montalbanaise, Ingres, Dénoyer, Marcel Lenoir, Lucien Andrieu, Marcelle Dulaut, Lucien Cadène, Henri Marre, Paulette Ferlin, Robert Lapoujade, Gaillard-Lala, Hubert Bergère… 

Polida mòstra à vivre au Théâtre Olympe de Gouges fin al 2 Mai.

Jacme Gaudàs 

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