Trou

Le trou hyeroglyphe 
au plan de l’échine
s’adombre et dessine 
en trous émotifs,
clou ou épine 
dans ton ange Tueur
la mort est fine 
chose diamètre
éternité ou ombre
membre-pénis regorgé
elle n’a pas de nombre
quand s’ébranle
erronée et sombre
la multiplicité branle
et partout l’encombre
Entr’ou sans en être
pourrait on se connaître
pour arroser ou déchirer
des apparitions trempées
la niveau dernier qui pénètre
au dernier degrés
jusqu’aux (sept)ans passés
nue et inconnue

Langue perdue
restée pendue
relique d’aspic
dans la coupe pudique
des parenthèses à paraître.

Emilio Villa « The Selected Poetry of Emilio Villa » Contra Mondum Press

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