« Notre Place mal-aimée »

Dich on the Radio FMC… Raisonnons dans l’ordre. Notre Place est aujourd’hui malmenée par cette pause bling bling dit au « Miroir d’eau », l’embucada del moment, mode d’aujourd’hui, l’Unique multiplié chez toutes les villes qui, e nombrosas son las que… Ici miroir aux pigeons, décision provinciale.

En fait il aurait fallu raisonner à partir de l’architecture initiale et de la conception de l’artiste. Or Levesville, le grand architecte qui a conçu ce projet exceptionnel avait prévu la bichromie des façades, qui est loin d’être achevée, afin de faire valoir et souligner les entablements et la décoration architecturale de brique rouge. 

« C’est l’esprit même du style Henri IV, le jeu des contraires, la subtilité vibrante et l’allégresse de la grande époque baroque, dont notre Place est un des joyaux. Levesville appartient pleinement aux horizons internationaux, comme personnalité majeure, ainsi que le rappelle M. Tollon, l’historien de l’art de l’Université de Toulouse-Le-Mirail. Il représente la contribution de l’Ecole toulousaine à l’art européen. Il ne s’agit d’une personnalité dont on puisse sans égards caricaturer l’art très conscient et très enraciné dans la tradition (les travaux de Mme Guicharnaud ne démentiront pas ce point de vue)… La fonction des historiens de l’art est de rendre les monuments à leur vérité et donc à leur permanente jeunesse, dégradée par des modes passagères, qui s’érigent abusivement en tribunal du bon goût. Levesville mérite d’être respecté au même titre que Pierre Lescot, Mansart et Le Bernin. »(1)

Montauban, Montalban d’unis e d’autres, la cité c’est l’en comm un vrai, fort éclairant. Reiala ton Carrèu s’èspandit fin al Cobèrts, piliers de primièra linha tancats, empierrés, figés, scellés. Immobile, plus de marche, moins de respiration, architecture touchée, mal aux arcades, mal en Place, domatges, dommages. 

S’en parlara en octobre lors du Festival « Passions Baroque » avec deux temps forts : 

L’Opera occitan de Mondonville Daphnis et Alcimadure le samedi 1er otobre au Théâtre chez Olympe…

Montauban et le baroque dimanche 9 à  la Chapelle de la Maison de Retraite Protestante, (ancianamen Institut Calvin) où de 10h à 12h sèm convidats à la Conférence et discussion avec Bruno Queysanne, professeur d’architecture, historien de l’espace architectural. 

« Est-ce la fondation en1963 d’un Centre international d’études du baroque par Félix Castan qui donné le baroque à Montauban ou bien est-ce le genius loci de Montauban qui a inspiré à Félix Castan l’idée de créer un « laboratoire imaginaire », stimulé par le caractère baroque de la ville ? (…) »

A miègjorn e mièg s’apasimarèm d’un brava minjar drech et à14h30, visite in situ et travaux pratiques : de la Place Nationale à la Cathédrale de Montauban.

« Poursuivant le chantier ouvert par Félix Castan, nous explorerons les qualités spatiales de la place Nationale, l’irrégulier dans le régulier, et la tension instaurée par la construction de la cathédrale de Robert de Cotte au tournant du XVIIIème siècle. Tension entre l’héritage de la « place forte du protestantisme » et le catholicisme de la reconquête du pouvoir central … » 

A suivre…

(1) Félix-Marcel Castan Le Vouloir d’une Ville  (Identification de Montauban et Décentralisation Culturelle) Cocagne éditions.

Share

Add a Comment

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Share