Les candidat(e)s et les langues régionales (Questionnaire de « Pour que vivent nos langues »)

Entendut sur Radio FMC où Claude Sicre èra convidat…

« Il est peu démocratique, peu éthique et peu intelligent de ne pas demander leurs avis à TOUS LES PARTIS sans exception. Ce serait les forcer à prendre position, donc à réfléchir, et de plus nous pourrions montrer les réponses à ceux qui votent pour le partis non-sollicités et qui ne sont pas forcément « d’extrême-droite » ( et dont beaucoup de militants de base sont sympathisants de ces langues)( et souvent les derniers locuteurs maternels ). Il faut imaginer le débat que ce questionnaire peut générer à l’intérieur de ces partis non-sollicités. Dans lesquels il n’y a pas que des imbéciles, contrairement à ce que croient et disent les bobos qui se moquent des accents ploucs et qui voient les langues dites régionales avec l’esprit ethno des magasins Nature et Découverte. Cette attitude revient à se donner soi-même une image flatteuse de  » résistant  » à peu de frais.

Par ailleurs, je note dans toutes les réponses un manque complet de réflexion sur ce que sont les langues, et donc sur ce qu’est la culture. Concours de promesses sans aucune profondeur. Même pour Mélanchon, qui cache très mal son dèsinterêt voire son hostilité, et dévoile, sans s’en rendre compte,  son peu de culture, son inintelligence de la société française et des sociétés en général. C’est, sous des dehors « républicanistes » bien récités, le candidat le plus « bébête »; et qui, bien entendu, se croit certainement le plus «  politique ». 

Jadot est certes le plus précis, mais ll est si peu historien qu’il essentialise le sujet, et donc reste dans l’utopie.pour bobos cités plus haut.

On remarquera qu’aucun ne remet en cause l’expression « langues régionales «. On remarquera aussi que, pour la plupart, ce sont les régions qui doivent prendre ces affaires en charge, uniquement, comme si les langues autochtones étaient des sous-langues sans influences sur la culture nationale ( contresens historique complet ). Dernière remarque: c’est uniquement par l’enseignement que ces langues peuvent retrouver une « vie normale »,  pour la plupart : contre-sens, mais bien partagé par les militants de ces langues. La Déclaration des Devoirs envers les langues et le langage d’Henri Meschonnic ( pour le Forom des Langues de Toulouse) dit autre chose ( importance première de la création ). Ce que disait déjà le Manifeste de Nérac de Castan et Manciet en 1954.  

Je vous remercie d’avance de bien vouloir diffuser mon commentaire. 

 » 

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