Léo de la poésie (1916-1993)

Léo-Ferré-©-GammaVoilà c’est fait
Le « vieux » est mort
Léo n’est plus là mais il nous reste Ferré
Et ses visions poétiques
Du haut de ses 10 000 ans il continue de parler
De l’âge d’or qui nous attend demain matin
Qui finit par des je t’aime
Ferré chef d’orchestre de l’ombre s’en va vers la lumière
Son noir coloré à la terre de Sienne confirme sa révolution permanente
Et sur son bateau espagnol navigue sur le fleuve invisible
A côté de Rutebeuf, Aragon, Baudelaire, Lorca
Et tous les autres qui sont ses amis retrouvés
Disciple de personne
Sorti de l’attraction terrestre pour sonder l’infini
Le voici désormais dans son rêve
Alors gaffe aux faussaires
Ils sont nombreux dans le show bizz
A vouloir récupérer les dépouilles
Le linceul final
Les compilations
Les z’intégrales sont en fabrication
Quelques pirates vont bien nous vendre des inédits
« On couche toujours avec les morts »
Mourir un 14 juillet
Si ce n’est pas une belle pirouette
Qu’on m’explique !
La fête nationale devient internationale
Le drapeau noir éclaire les devoirs des hommes
L’an 10 000, tu te rappelles ?
« Le jazz band », « L’affiche rouge », « La mémoire et le mer »
Tout ça reste à mettre en pratique
Un visage de singe grimace une ne face de sage
Eh, Léo !
T’es mort ?

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