La Dintrada, seguida

Entendu sur Radio FMC où la parladissa portava sul Departament et ses possibles tant riches en confluences…

« Tarn, Aveyron, Gimone, Arrats, Barguelonne, Lemboulas, Tescou, Lère, Bonnette… Garonne où le grand fleuve se désoriente, se déroute et recueille le principal de son eau qu’il versera dans l’océan… Milieu de « La plus belle plaine du Monde », sédimentations, deux grandes strates de civilisation.
L’âge Roman et l’âge Baroque.
Les deux M :
Moissac : Cloitre et Porche de la culture occidentale
Montauban : Place et Palais du génie urbain
Circuit Roman (Moissac, Saint Antonin)
Circuit Baroque (Castelsarrasin, Lauzerte, Montauban, la Lomagne) Tourismes majeurs, bases pour des actions d’envergures. Nulle part le combat actuel de la décentralisation culturelle n’est mieux fondé ni mieux armé.
Marcabru, prophète et troubadour d’Auvillar, le mathématicien Fermat à Beaumont de Lomagne, le peintre Ingres, le sculpteur Bourdelle, l’écrivain occitan Perbosc à Vazerac, le prosateur d’Esparbes à Valence d’Agen, les peintres Marcel Lenoir, Desnoyer, Lapoujade, le poète Malrieu sont reconnus et célébrés mais on ignore encore le poète français Scorbiac, l’écrivain militaire Guibert, le philosophe Izoulet de Miramont-de-Quercy, les peintres Andrieu, Domergue-Lagarde de Valence d’Agen, Cadène, le sculpteur Abbal à Moissac, le dramaturge occitan Cayrou et plus récemment le poète Herment, le peintre Marcelle Dulaut, tant d’autres…
Et d’abord celle qui a subi les pires avanies, les pires outrages de l’opinion publique, et les moins mérités, Olympe de Gouges, philosophe et dramaturge guillotinée en 1793 et dont l’œuvre reparaît à l’ordre du jour comme celle d’une contemporaine… »

Félix-Marcel Castan
Le vouloir d’une ville (Identification de Montauban et Décentralisation nationale)
Cocagne Editions