Les 400 Coups manègent le centre ville et coma cap d’an la population se presse en très grand nombre, en familha, à cette fèsta populari.
Aux Soirées Crépuscule Camille Sabatier récite plus qu’elle ne porte les mots de Mahmoud Darwich, poète palestinien, poète de l’exil, capmèstre de la poésia araba de uèi, Passeur.
« Les étoiles n’avaient qu’un rôle :
M’apprendre à lire
J’ai une langue dans le ciel
Et sur terre, j’ai une langue
Qui suis-je ? Qui suis-je ? »
Tomba plan. Lo primier que l’editèt es aici, en atèn de passar tanben. Serge Pey au Jardin d’Alexis. Fait bon comme en septembre, inaugurons ce Festival de Jardin. Office et officiels, paroles prises et remerciements à fond les marques, la Conselhèra se tèn urosa e tots lo sèm de tot biais. Garden Party réussie, les Fées sont et le son sonne.
Serge Pey lit, dit, sa lettre à Barak Obama pour la libération de Léonard Peltier, militant de l’American Indian Movement, injustement prisonnier depuis 1976.
« Avec le pouce droit, tendu
L’ongle arrachée par une tenaille…
C’est moi qui parle
Dans le langage des indiens des plaines
Que personne ne parle plus
Depuis que l’herbe est empoisonnée
Et qu’il n’y a plus de plaine. »
Pey trace des lignes dans le visible, carré et cercle engendrent les arrières grands-pères…
Et le trio ERMS. Philippe Sourrouille, accordéorganiste typique, prèst à l’aventura, Jacky Patpatian, guitariste traversant, Bernat Combi, bluesman, terraire, adepte des bourrées, indian chaman del limousin prigond, darrier del biais de Delpastre, Duneton, Melhau… Tots croquants, pacams convidan a caminar solida se va volèm. 🙂 L’avèm volgut e recebut. Un, dos, très blues e monta sul pont amb mon Castan’s Paradise.
…
Felix Lion de las dos carras
Contaire e coleros
Anonim e sabent
Professor d’Université Populari
At homme.
Tal una bèstia me dubrissià lo cap
Amb « Los contes del Lambon » de l’Antonin Perbòsc
L’epopèa dels Trobadors…
De Mòstra del Larzac
De Festenals sus la Plaça,
De sintèsi del Baròc
De conses socialistes que li trufavan la vida…
A disparu des radars de la ville. L’Òc e Perbòsc tanpau. Certes l’IEO mais rès i far, partons de loin… Anil ‘s dins l’Òrt 🙂 Òc serada, la poésie comme une pierre, une bombe…
Endeman c’est chez Jeff aux Arcades, à l’angle de la Place, que ça gain guète. Los Dos son très amb lo Vincent à l’accordéon, qu’on a du mal à entendre, sono costaud branchée sur Deezer entre les Sets. Arrive et tamponne une musique gogol à gogo taquet. Les musiciens se restaurent après l’apéro swingué, se pausent, mais pas les oreilles. Paraît que les consos roulent plus quand les décibels grimpent. De tot biais la paraulas se pòt pas ausir, cal cridar per s’entendre. Les arcadiens sont moulés marinières à la Jeff et on ne résiste pas à Lola…
Délaissées les tranches de boudin du repas, musique s’il vous plait. C’est œil de velours annoncé sur son de bando, clunhada à Marcel, telle est la… des amants, joventuda jogaire, la pichonèta entre au CP et heureuse le dit. Los Dos, musette ethnocentriste, in cognito cheval de trois avec Georgius, Fréhel et son blues, Luc et sa gratte envahissante à la j’obéis au bar made Gypsi, Mimi Piaf et sa jolie voix, j’aimerai l’entendre avec un autre répertoire… 🙂
Mòstra à la Maison de Retraite Protestante de Montalban. Le grand couloir de chez Jean Calvin es una polida galerie. Pas facile par son volume, là si pas de grands formats c’est bazar. Elle en a. « Fragment de sens » où comment s’entreprendre avec ces toiles, fenêtres sur, miroirs dans, tranches de vues mouvantes… Sable, brou de noix, brun au delà du bistre, matière pour lavis. Francine Cabos sculpte plus qu’elle ne peint. Collage aussi 🙂 Son camin d’art sus la talvera jusqu’à la fin de setembre.
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