Mathusalem swing encara le Jardin des plantes,notre îlot vert en bas du plateau, amblo Tesconal mièg… Site agréable, de quoi se restaurer, se désaltérer, glaces, pique-nique, mai d’aquò es a gratis, du monde, tellement que très vite des sièges manquent…
Alors ?Un « Jump band » qui s’approprie les grands standards du middle jazz et du swing. Quoiqu’en disent beaucoup trop, l’Hot Swing Daddies de Montalban est moderne, mieux, lo vèsi postmoderne. Ici il n’est pas question de comeback, de flash back, de feed back, de répétiteurs coma l’ai ausit de longa, mais de procès en ana, analyse, anamnèse, anamorphose, qui élabore un « oubli » initial…
Qui fit entendre le premier le folklore des noirs américains au français, aux européens et même aux américains ?Depuis sa maison du Faubourg du Moustier, avec vue sur le Jardin des plantes, qui les faisait jouer au cinéma Le Royal ? Avec after à l’ostal, e i tenian la nuèch. Le Jazz et Montalban s’ADN depuis le début de son histoire… Alors en attendant La Fabrique du Jazz, avenir des peut-être « Journées Panassié », uèi, aureilhat de l’Auguste Quercy, de Bourdelle, orchestre en fonction.
« One, tow, three… » Bertrand Lavaud-Bach, pianiste baroque, voix, arrangeur, meneur ; Jacques Valentin, guitariste, banjoïste au background à en faire pâlir plus d’un ; Yves Luminati, trombone d’or bruissant, joglaire de tençon, duels duals, chorus avec Guillaume Gourmaud saxophoniste grand format, ténor et baryton irradiant ;
aux drums Benoît Rigoni vient durock d’électro pop à pied… Bop tè !!! Avec sa « grand-mère »Georges Bonfils tient l’écho, la raisonnante, peut l’archet, quand èra drolle vejetz de prèp la comète Panassier in situ. S’entend.
Donc Hot Swing Daddies te mèna en camin ont crosem Glen Miller, Count Basie, Louis Jourdan et plein d’autres qui tenaient les bals, les danseurs n’ont pas pu résister, même dans le gravier. Une piste de danse à prévoir l’an prochain, ce n’est pas elle pas elle qui vous ruinera.
Jacme Gaudàs
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