Gaillac où le vin blanc perlé e tanben roge, bastida ligada al Conte Ramon V de Tolosa, renoue avec le jazz. Ben oui, why not ? Jà un còp èra sa Seigneurie se i mostrèt lors de sa Balade annuelle in the Tarn, Le Grand Café des Sports de la place peut en témoigner… Clunhada à Albi Gonzales 🙂
Donc belote pour ce premier des nergétiques de l’Asso Coq‘in Jazz, lo Gal es l’animal totemic de la vila, Mathilde, Nora, Jean Louis, Dominique et les nombreux volontaires et partenaires associé.e.s à ce pari, tòca intelligente. Avec « Ko-Ko » Parker sur la ligne de départ, révolution Bebop qui mit KO Panassié, m’aime s’il n’a pas dit son dernier mot…
Ajoute ! Propose Monk comme fil à découdre sur les trois jours à l’œuvre. Donca i anam. Ce fut là quand ?
Jeudi 20 septembre
Trois coups sur grand écran à l’Imagin’Cinémas avec la projection de Straight No Chaser, film de Charlotte Zwerin sur Thelonious. Evocation de la vie du musicien, une large partie du temps est consacrée à la musique live entrecoupée de vidéos de Monk au jour le jour, de conversas amb los prèps e amics. Clunhada à Eastwood sans qui ce documentaire n’aurait pas vu le jour.
Sul pic lo monde vèn nombros à l’appel et pour que la soirée soit à la maille, après le film et discussions obligent, MaDame de Toulouse i va de sa votz sur les standards des années 40 à aujourd’hui… American and French songs. Enjoy per tots.
Vendredi 21 septembre
Sommes au Centre pour la photographie du Château de l’Hom, nouvelle structure pilotée par le photographe Dominique Laugé et Catherine Laugé-Pictet, lieu où trabalh se fa, conférences, stages, expositions, concerts acoustiques sont appelés à nous y inviter… Première avec l’exposition de Patricia Huchot-Boissier photographe vidéaste invitée du Festival.
Vernissage avec prise de parole officielle de l’élu à la culture de la ville. Normal. Sans prise de risque il s’est dit très heureux de l’initiative de l’Association Coq in Jazz, les « preuves » qu’il attend sont bonnes bonne, le lui confirme, donc il n’a pas de raison…
Du monde ici et là sur les murs de cet ancien cuvage, une série de portraits de musiciens de jazz accueille, attend, questions, réponses, soscadis, débat, en scène… In situ shotés à l’argentique, Hasselblad ou, et Leica. Le Querrec est dans la mòstra de sa ronde des festivals, Uzeste, Albi Jazz, Kusadasi, Jazz sur son 31, Rencontres Internationales de Nevers, Guimarães, Rives de Gier, Zèbre à Perpignan, Jazz’vlanet, Guitar Master de Pau, Fès, Jazz à la Goutte d’or, Rencontres de Germ-Louron… Qu’elle couvrit pour Jazz Hot. Tirages sur papier barité mais aussi drap de lin pour ses « Polartorrides ». Travail mené un còp èra, là les photos ou projets sont transférés sur drap de lin et confrontés, « travaillés » en duo duel avec des plasticiens, écrivains, musiciens… Mòstra !!!!
Et il en arrive des deux cotés de la rue du Tison, du monde, les gaillacois.e.s et ceux du coin touché.e.s au jazz !! Même Jose Vaz & Isabelle Pitet, Kitz, Morlet… Le Coco-Jam-Tapas renoue des liens, legissi un troç de « Jazz balade in the Tarn », Jean-Louis Moisset Sax soli-solo nous entraine l’écoute, l’impose s’il faut, est un dels bèls cants musicals d’aquèste CocoJazz. Passe en passeur, est un guetteur, clunhada à Urban, à l’hip hop, à Alan Silva… Alors les musiciens de jazz d’ici, du conservatoire et des cantons ont répondu à l’appel de Dominique Assor. Combien ? Pas loin de la quinzaine. Cuivres, guitares, basses, clavier, batteur, voix… Et se faire une Jam dans la cave du Château. Alors les tapas maison, les gâteaux itu, la bière pression et le Gaillac libatoire… Tè ! Sias aquí tu tanben ? Yes, maintes se retrouvent et ça ne fait que commencer. Serada locala InTarnationala, tous se connaissent, ont déjà joué, certains jouent encore, et bien ! Les standards dins lo cap, combien ? Plus de cent pour mai d’un, ce soir la liste en compte quinze et seront joués en trio, quartet, sextet, octet et small band solide. Tirés à la carte par un présent au vernissage. Open jazz chaud, beau, jòia… Des quand ça fait du bien.
Samedi 22 septembre
A Toulouse il y a le Salonquireçoit, tous les 22 de chaque mois depuis plus de 22 ans, à Gaillac il y a concert aux jardins de l’Abbaye St Michel. Fait beau, 30°, septembre souvent clément, en ville les klaxonnent pour les mariés, sirènes les pompiers, jets d’eau continue à la font avec devant encore une scène dressée. L’ora vira, l’ora pel Jazz, annoncé par Duthil sur France Musique, mèstre Alex contunha la ligason 🙂
Mai d’aquò pour s’y rendre caminam les rues et places de l’historique centre fléché à l’affiche CocoJazz, indiquant le port… Uèi jardin extraordinaire, coma canta Charles, Site s’il en est. Où la scène. Loges à l’Abbaye… Un écrin-mur de briques roses ouvert sur la rivière où la zique s’y surf, où se mange des huitres, se boit des Vins du cru, bières, jus de fruits et tout le tralala nécessaire à cette circonstance.
19h. Es partit !
A Scopa Trio venan de Bordèu. Joves agusats, Nicolas Frossard (violon), Nicola Bombard (guitare & boucles), Arno Berthelin (flûte traversière), en swing le coq in jazz de leurs cordes et vent, souffle, slap, votz… Chatouillent « I mean you » dès le coup d’envoi, non mais, à la Monk maille !!! Virevalse Lemarque « Sous le ciel de Paris » ; qui dit cordes dit Benson, lune pleine pour « Give me the Night ». Seguiran « Blackbird » des 4 de Liverpool, une balade à Metheny, une valse « Nina » per la nebuda, « Dance norvégienne » d’Edward Grieg en dessert…
Plan. Bonne entrée en matière. Avons une bonne demi-heure per s’adelir la garganta et se chucar los dets avant l’arrivée du Robert Mitchell Trio & Julien Lourau.
21h Ça y est !!
Robert Mitchell bastit una òbra qui balance entre contestation politique et une sensibilité méditative… Est l’un des artistes mages, de la scène britannique. Primé au BBC Jazz Award où il obtient le prix du Meilleur Album. « Epiphany » porte le son, l’esperit del jòc, la fonction, les alertes, las convidas… Ce soir c’est Julien Lourau. Leur rencontre remonte à Londres, fa qualquas annadas, où un soir Mitchell joua du piano dans le groupe de Lourau « Groove Retrievers ».
Pour cette convida retour, MitchelI est entouré de Tom Mason à la basse électrique et de Saleem Raman à la batterie.
I sèm !!! Une intro de mots lus, dits, enregistrés, traces d’un spectacle chorégraphique, Mitchell en ouvreur, piano martelé, cristallin intime, regards se captent, au sax le son de Lourau, reconnaissable, puissant, chaud, pas show, souffle sa voix au ténor. Son arc palette de sons va des rondos aux branles, certains sautés, rythmes de pas, respire les folklores, l’Aquitain voyageur, et ça l’entendi dans le son de Lourau. Prononcer Lourrrraauouwww, phonèmes ouverts et ouïr l’accent des roulements de tambours des ripataoulères gasconnes… Clunhada à Lubat.
Yes !!!! Au soprano pareil, funky calips, la fonction, la danse… Master 4 InTarnational à Gaillac, tè, los chinés i passan ben Nadal 🙂
Mason et Saleem en rien sont en reste, baume au chœur, chorus éco communiquant, re ténor pour cette intro, son bruit sonne vibrant, vent en balade sur les bords du Tarn… « Manifesto » dit ses mots, soprano, sul pic se passa quicom, amon treslucada.
Puis Monk segur traverse la scène, Simbad en viatge, rythme soprano percuté, langouré, en cadence de marche, de montée, d’atteignable, Monk Spirit !! Ténor funky sax et rythme de triomphe, comme au Théâtre des Bouffes du nord…
Jouent mercredi 26 au Vortex Jazz Bar de Londres, en loges nous bûmes une cuvée L’école buissonnière.
Et bien voilà, beau final pour cette Première.
Al programa i avia tanben CocoJazz-goûter pour les minots, une conférence sur Thelonious Monk par le journaliste Vincent Tarrière, un fun de rescontres, de sourires… Et que c’est pas fini, le Coq jazz gaillacois est à temps complet…
Al reveire.
Texte : Jacme Gaudàs
photos : patricia huchot-boissier
http://photography.phb.me
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