1er de Julhet 2023. Tous les éléments font la Fête des Langues, stands wolof, diola, pular, arabe levantin, occitan, esperanto, langues du Chili, espagnol, polonais, créole, français, pachto, arabe maghrébin, shimaoré, concerts, conversations escambis avec les plasticiens autour des projets de fresque et de totems annoncés pour 2024, session de poésie multilingue, repas multiculturels et une très grande dose de convivialité étaient réunis à l’Espace J.Rey à Viviez (12)
Sur la scène les musiciens, le parquet als dançaires, endavant !!
Qual sap
Son dos al cant e lo tresem a l’accordeon que fan ausir la lenga d’òc et l’écriture de Joan Bodon, l’un des plus grands écrivains du monde moderne. Tarrrible !!!
Les charrettes bleues
Bal trash. Una scottich per endralhar l’afar, una de uèi, qui sort du bois, e pas seule. Sur la charrette le blues est bleu folklore e la dança fa lo camin, combien sur la charrette ? Un fum !!! La fonction de la danse est toujours devant, nòvis, jovents, mainatges totis en accion de plaser, départ en cornemuse, cabreta, bodega, craba, boha et mai d’aquò, sonnées par Antoine Charpantier, cantaire brave, percutées aux sons de Papillion, batteur scuplteur s’autorisé, clunhada à René Duran avec qui ils étaint Novel Optic, percus et crissements, solide et dissonant, vocalonomatopées, « vèni, vèni, vèni », mélodie percussive, mazurka de tot biais e baleti totjorn… Et nous les suivons en transdanse sur ce chemin viscinal qui mène ont la fèsta, François Bessac, guitares, eclectrique et préparée, pvc, fiulet à colissa, flaüta doble, votz ; Igor Boyer, percussonaire, amplificator, synthé, tustèt electronica, votz, qu’un mescaldis !
Chaque instrument est une œuvre, outlils, les sonnailles encora tindan l’appel vengut de luènh, camins ont borrèias, valsas, mazurkas mirgalhadas, Ronde du Carla viran lor blues rural avaironés, e tira que tirarà tant que viu, broc à brique, papier alu pour un film autochrome d’or, tic et tac et grrreeeuuu et toc, toc, toc, toc et la corne d’appel !!! Tout ici a sa place et en mouvement, ouverture au free sans gêne, la tradition est honorée, amplifiée, élevée, bousculée, redressée e servie au timing des danseurs chorégraphiant un revolum cultural. Papillion acampa lo tropèl vengut de près, de loin aussi, et c’est en place, et ça danse, dança, dança et dans ça le fait.
Tè, techno, pecno musica resonne musette, ne vous en déplaise, même les hardeurs tiennent le beat profond. Répétitif sans fin, pressoir à notes, lo folclòre en bulh s’abronda de l’ola, prend forme, couleurs là, Bessac à la guitare blaster, sonnailles, très belle mélodie avec en fond le fonds sonore d’Igor qui étire et guide jusqu’à rentrer les sons au bois et ça continue… Se vòlon pòdon enflamar toutes les scènes des festivals hard métal trad’n co del monde.
Parade Band : L‘ai ausit lo temps de la balança, venon de Marseille où la scène rock n’en roll encore, coma en avairon. Solide, votz tenebrosa, guitares énervées, basse et batterie en hyper, plan, coma al país.
A l’an que ven !!
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