Dans tous les sens. Y a 31ans il venait là prendre ses premiers cours de dessin avec Flavio de Faveri. Va et vient entre les thèmes, du figuratif à l’abstrait, dessins et peintures se mirent, trace prend place. « Figures » tribales, grand-père, grand-mère, père… Lorgues en Provence, demandatz à « Mirelha e Reinat ».
Allers-retours jusqu’ à la rencontre avec Jérôme Zonder, là il lâche l’huile pour la mine de graphite. Dessin avec ses « Conchas », série coquillages, tracés sur papier, couchés sur lin, accumulation de matière, huile à la façon de l’aiga… « Le geste seul combat avec la matière pour aller vers une expression qui évoque la calligraphie, où le geste seul et sans repentir laisse sa trace ».
Les après « Conchas » l’amène à un retour radical vers le dessin. Vient et va’quèste còp vers l’abstraction lyrique, la sérendipité, cheminement qui en appelle à l’imagination, au regard du spectateur. Mot utilisé pour toute découverte imprévisible, de la bonne trouvaille, à la découverte scientifique jusqu’au coup de foudre !
Mòstra de veser à la Galerie du Fort de Montauban jusqu’au 27 octobre.
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